De grandes choses ensemble

« En Belgique, nous voulons toujours tout contrôler. Au Burkina, j’ai appris qu’il était aussi possible d’agir autrement. »

« Honnêtement ? Je me sens de plus en plus chez moi chez CIF-VIE. »  Le large sourire sur le visage du conseiller Cera Alain Baeck en dit long. Avec Lieve Meganck, responsable d’une équipe d’audit Corporate de KBC Groupe, il a participé à un audit interne chez CIF-VIE au Burkina Faso. Une première expérience pour Lieve, mais déjà la quatrième visite d’Alain chez ce microassureur. 


Les fermiers à l’honneur

Alain : « CIF-VIE vend des assurances aux agriculteurs qui ont obtenu un microcrédit via le RCPB (Réseau des Caisses Populaires du Burkina). Si le crédit permet aux agriculteurs d’améliorer leurs revenus, les assurances leur offrent une sécurité sur le long terme. » 

Lieve : « CIF-VIE propose des assurances accidents, de l’épargne-pension et, surtout, des assurances solde restant dû. Ces assurances servent à éviter que l’emprunteur ou ses proches ne retombent dans la pauvreté en cas d’accident ou de décès parce que le prêt ne peut pas être remboursé. »  

Alain : « Comme les Burkinabés vivent principalement de l’agriculture, le RCPB oriente de plus en plus son offre de microcrédits vers les agriculteurs. Les microassurances que CIF-VIE propose en parallèle sont donc aussi principalement destinées aux agriculteurs. » 

Audit interne

Lieve : « Le ministère des Finances du Burkina Faso oblige les microassureurs à effectuer un contrôle interne une fois par an. Cela signifie qu’ils doivent examiner leurs procédures d’assurance et évaluer si celles-ci sont bien conçues et si elles fonctionnent dans la pratique. » 

Alain : « CIF-VIE n’a pas les moyens d’effectuer elle-même cet audit interne. C’est pourquoi le contrôle est confié à une équipe de cinq personnes composée de contrôleurs du RCPB et de collaborateurs de la Confédération d’Institutions Financières (CIF), dont CIF-VIE fait partie. Lieve et moi y avons participé pour le compte de BRS. »

Un grand pas en avant

Lieve : « Notre plus-value réside dans l’expertise que nous avons acquise chez KBC. Cela fait plus de 25 ans que je réalise des audits pour le groupe KBC et j’ai envie de mettre mon expérience au profit de projets dans le Sud. D’autant plus qu’ici, tout se déroule dans un esprit de collaboration. Nous discutons et nous échangeons nos expériences et nos informations. »

Alain : « L’idée est clairement que notre rôle ici devienne de moins en moins important. Le fait que CIF-VIE ait récemment engagé un contrôleur interne, en la personne d’Anatole Samandougoulou, constitue par conséquent un grand pas en avant. Combiné à la mise en place d’un nouveau système informatique, cet engagement va permettre de créer de nombreuses opportunités ! »

Obsédés de contrôle

Lieve : « Ma première mission pour BRS s’est avérée une expérience très enrichissante. Même si je dois avouer qu’au début, je n’avais pas beaucoup confiance dans l’approche des collaborateurs du RCPB et de la CIF. Toujours prêts à vous contredire, les plaisanteries et les rires fusaient régulièrement autour de la table. Pour eux, demain est un autre jour. Cela m’a rendue très nerveuse. »

Alain : « J’ai dû rassurer Lieve plus d’une fois. Personnellement, j’étais totalement confiant. Ce sont des personnes compétentes qui accomplissent beaucoup avec peu de moyens. La preuve : en fin de semaine, tout était réglé ! »

Lieve : « Je suis habituée à diriger, suivre et surveiller en permanence mon équipe chez KBC. En Belgique, nous voulons toujours tout contrôler. Au Burkina, j’ai appris qu’il était aussi possible d’agir autrement. »

Alain : « C’est ce qu’il y a de mieux dans ce type de mission : vous partez de votre propre savoir-faire et vous essayez d’apporter des choses, mais vous recevez énormément en retour. C’est une véritable interaction. Dès ma première visite chez CIF-VIE, j’ai eu le sentiment que nous allions faire de grandes choses ensemble. Et c’est ce qui est en train de se passer. J’en suis très heureux ! »