La success story de la potière Maria Cecilia Valentin Hernandez

Maria a 46 ans et vit avec son époux et ses trois enfants à La Esperanza. Un nom qui signifie « espoir » en espagnol. Et l’espoir est réel. Maria Cecilia possède sa propre affaire florissante. Grâce à sa créativité et un travail acharné, elle peut aujourd’hui assurer un revenu à sa famille et construire un avenir meilleur pour ses enfants.

Dans la famille de Maria Cecilia, l’artisanat de la poterie se transmet de génération en génération. Déjà petite fille, Maria Cecilia aidait sa mère en confectionnant l’argile, en ponçant les cruches et en apportant l’eau. 

À l’âge de 12 ans, elle connaissait déjà toutes les ficelles du métier. Ses mains connaissent les formes, elle maîtrise le processus de cuisson et le polissage est un jeu d’enfant pour elle. Et sa créativité s’exprime dans les décorations et les motifs. 

 

Son premier crédit 

En 2006, Maria Cecilia lance sa propre affaire, dans une annexe de sa maison. Elle vend les pots et les cruches qu’elle fabrique aux touristes qui visitent La Esperanza, mais aussi sur les marchés locaux des villages voisins, car les Honduriens veulent également ses produits. 

Dix ans plus tard, Maria Cecilia frappe à la porte de l’institution de microfinance PILARH ODPF. Elle a découvert l’organisation par le biais de son mari. Ce dernier y a un crédit agricole en cours, dont elle est garante. Peut-elle, elle aussi, bénéficier d’un microcrédit pour développer son activité ? 

En compagnie de Juana et de Victoria, deux autres potières, Maria Cecilia demande son premier crédit. Ses collègues se portent garantes pour elle, et vice versa. Concrètement, cela signifie que les femmes se portent mutuellement garantes du remboursement de leurs prêts respectifs en cas de problème de remboursement. 

Grâce aux fonds supplémentaires de son microcrédit, quelques centaines d’euros, Maria Cecilia développe son commerce. Elle achète des matières premières en plus et augmente sa production.  Elle bénéficie également d’un accompagnement pour sa comptabilité, son marketing et ses ventes. Son atelier de poterie grandit. 

La potière devient femme d’affaires 

PILARH ODPF propose des crédits en tant qu'institution de microfinance. Par ailleurs, l’organisation dispose d'un département distinct pour les services sociaux. La potière y bénéficie d’une assistance technique pour développer son activité. 

Cela commence par l’acquisition de connaissances financières. Maria Cecilia apprend comment tenir une comptabilité et planifier ses remboursements. Elle apprend en outre des techniques de vente, ainsi que les rudiments du marketing. Grâce à cet apprentissage, la potière expérimentée devient également une femme d’affaires avisée. 

La poterie est aujourd’hui une entreprise florissante. Maria Cecilia est heureuse de son travail. Elle fabrique de beaux objets, dont elle est fière, et peut ainsi subvenir aux besoins de sa famille. Grâce à son travail, ses enfants pourront étudier plus tard et bénéficier de meilleures opportunités. 

Maria Cecilia est une fidèle cliente de PILARH ODPF. Étant donné qu’elle rembourse ses crédits à temps, elle bénéficie sans cesse de nouveaux emprunts, d'un montant de plus en plus important.