Professionnel, motivé et ambitieux

19 janvier 2022

« Mon premier véritable contact avec une institution de microfinance a été une révélation ! La passion des collaborateurs, depuis le CEO jusqu'aux employés dans les agences, m'a profondément touché. Tous font leur travail avec l'intense conviction qu'ils peuvent faire une différence. »

En décembre 2021, c'est débordant d'enthousiasme qu'Hubert Benoot, de l'Institut BRS, est revenu de son premier voyage à l'étranger pour BRS. Il faut dire qu'il a dû attendre longtemps. Après sa carrière dans le domaine Trade Finance à la KBC Bank,  il s'était engagé, il y a deux ans, à partager son expérience et ses connaissances avec le Sud. Mais le coronavirus est arrivé.

 

Enfin

« En tant que nouveau membre de l’institut BRS, je me suis vu confier, avec mon collègue Danny Pieraets et avec Bart Speelman, collaborateur de BRS, un projet en phase de démarrage : la collaboration avec l'U IMCEC (L'Union des Institutions Mutualistes Communautaires d'Epargne et de Crédit). Cette IMF sénégalaise fournit des services financiers dans les zones rurales et suburbaines.  Les contacts avec cette institution de microfinance n'en étaient encore qu'à leurs débuts et, par la force des choses, avaient lieu en ligne. C'était compliqué. J'ai été très heureux de pouvoir enfin me rendre au Sénégal début décembre. 

Enthousiaste et professionnel

Notre premier contact a commencé par une grande fête à l'occasion des vingt ans de l'U-IMCEC. Deux jours d'ateliers, de tables rondes et de séances plénières. Mais aussi des chants et de la danse, bien entendu. L'enthousiasme général m'a frappé.

Les jours suivants, nous avons rencontré l'équipe de l’U-IMCEC et les collaborateurs des agences. J'ai à nouveau été très impressionné. Cette IMF est certes jeune et de petite envergure, mais elle est très professionnelle. De plus, elle remplit toutes les conditions de collaboration avec BRS, puisqu'il s'agit d'une coopérative qui se concentre sur l'agriculture et vise un impact social. 

Impact social

J'ai découvert cet impact lorsque nous avons rencontré ses clients. Un maraîcher qui avait acheté des semences grâce à un premier crédit de 200 euros voici plusieurs années possède désormais une exploitation agricole qui lui permet de pourvoir aux besoins de sa famille nombreuse. Ce n'est possible d'y parvenir que si vous travaillez dur et que vous êtes soutenu par une banque qui croit en vous. Et c'est ce que l'U-IMCEC fait.

Ambitieuse 

Les ambitions de cette IMF sont grandes. Elle a souscrit au projet des autorités afin de rendre le Sénégal autonome en matière d'approvisionnement alimentaire. Actuellement, le pays importe une très grande quantité de denrées alimentaires. Cela doit changer, estime l'U-IMCEC. C'est pour cette raison que l'institution de microfinance se concentre désormais sur les crédits agricoles. D'ici 2024, 45 % de ses crédits doivent être octroyés au secteur agricole. 

Un défi de taille. Pour lequel elle doit d'abord toucher plus d'agriculteurs, ce qui n'est pas simple dans une région où les gens ne sont pas familiarisés avec les termes de 'banque' ou de 'crédit'. En outre, au Sénégal, l'agriculture se déroule à petite échelle et est très morcelée. Sans oublier l'incroyable sécheresse qui contraint les agriculteurs à irriguer, souvent au moyen de pompes diesel polluantes. Comme l'institution de crédit défend l'agriculture durable, de nouveaux prêts sont nécessaires pour l'achat de panneaux photovoltaïques et de citernes d'eau de pluie. 

Collaboration avec BRS

Pour y parvenir, l'U-IMCEC a fondé le Centre Financier Agricole (CFA), une nouvelle division appelée à soutenir ses agences dans le déploiement des crédits agricoles. La future collaboration entre BRS et l'IMF est centrée sur l'action et le développement de ce centre. Sur la base des idées, des structures et de l'expertise de l'U-IMCEC et avec le coaching de BRS, si nécessaire. 

Les ambitions de l'U-IMCEC sont grandes, mais son professionnalisme allié à sa motivation lui offre toutes les chances de réussite ! »