City of mosaic

« Le microfinancement rapproche les gens. Tout comme la musique. » 

Quand il parle, il choisit soigneusement ses mots. Quand il chante, il le fait avec conviction, corps et âme. Jean Bosco Safari est un musicien qui laisse parler son cœur. C’est ce qu’il a fait lorsqu’il a écrit et offert à BRS la chanson « It’s not about big money ».

Ma première fois 

Jean Bosco : « Une soirée autour du thème "Le microfinancement est une affaire de femmes". C’est là que j’ai rencontré Béatrice Muhawenimana, une Rwandaise qui avait fait un bon bout de chemin grâce aux microcrédits. C’était mon premier contact avec BRS. » 

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« J’étais en réalité invité à cette soirée BRS pour chanter quelques titres. Ce que j’y ai vu et entendu était si exceptionnel qu’à la fin de la soirée, j’ai dit : je veux vous écrire une chanson ! Alors que je ne le fais jamais. Mais j’étais si touché par les changements que permet le microfinancement que j’ai eu envie de soutenir BRS. » 

Une force

Jean Bosco : « Si vous avez un certain savoir-faire mais vivez dans une région qui vous laisse peu d’opportunités, le microfinancement vous donne tout de même la possibilité d’entreprendre quelque chose. Et d’améliorer votre propre situation. C’est quand même fantastique ! En plus, on avance étape par étape. En effet, les bénéficiaires de microcrédits se voient aussi proposer une formation. Les organisations qui octroient des microfinancements sont aussi soutenues : les collaborateurs de BRS et de KBC partagent leur expérience avec elles. »

« Par ailleurs, le microfinancement est surtout axé sur les femmes. Selon moi, c’est une force. Les hommes vont plus facilement défendre leur orgueil et ont tendance à entrer plus vite en conflit. Les femmes sont plus constructives, elles pensent à long terme et sont plus persistantes. Et ils travaillent en petits groupes ; ils coachent et tiennent vraiment compte de l’individu. La sollicitude est comme le ciment, elle unit. Voilà aussi pourquoi je suis totalement acquis à la cause. » 
« La scène inspire et rassemble. C’est là que l’on ressent la raison d’être de la musique : communiquer et rapprocher. »

Ensemble

Jean Bosco : « BRS m’a donné de la matière première pour ma chanson : des histoires, des vidéos, une série de phrases qui cristallisent leur travail. Comme la métaphore de Muhammad Yunus, qui compare les pauvres à des bonsaïs : ils possèdent les mêmes qualités que les autres mais vivent dans un environnement qui les limitent. "Ensemble" était évidemment un mot central, tout comme l’idée que le but n’est pas de faire des gros sous. It’s not about big money. J’ai repris cette phrase mot pour mot. Je leur envoyais tout ce que j’écrivais, jusqu’à ce que tout le monde soit satisfait. Nous avons vraiment fait cette chanson ensemble, jusque dans le studio d’enregistrement, où une série d’amis et de collègues de collaborateurs de BRS ont joué les chœurs. Très chouette ! » 

La musique, une mission 

Jean Bosco : « Je fais le choix conscient de mettre ma musique au profit de projets qui méritent à mes yeux un soutien. Si, grâce à ma musique, je peux apporter ma pierre à l’édifice, je fonce ! La musique est vraiment fascinante. Elle donne plus de visibilité, elle amplifie les choses. C’est son pouvoir. La scène inspire et rassemble. C’est là que l’on ressent la raison d’être de la musique : communiquer et rapprocher. » 

« C’est ma mission : rapprocher les gens. Le travail de BRS va exactement dans le même sens, car le microfinancement, c’est bien plus qu’une histoire d’argent. Il s’agit aussi de dignité, de rassemblement, de considération de l’autre. Le microfinancement rapproche les gens. Tout comme la musique. »